Dans la dépendance affective, la personne dépendante affective va prendre une position risquée dans les relations aux autres. Particulièrement dans les relations qui éveillent en elle ça dépend dans affective
Dans cet article, je vous parle du triangle de Karpman et de ce jeu de rôle qui se joue dans les relations amoureuses.
Le triangle de Karpman
Le triangle de Karpman, c’est un jeu de rôle qui se joue inconsciemment dans les relations, où on va prendre le rôle de bourreau, de victime et de sauveur.
C’est un jeu de rôle que nous jouons tous inconsciemment dans nos relations aux autres, on va tous être le bourreau, la victime ou le sauveur selon le moment d’une même conversation, mais on va aussi prendre un rôle plus qu’un autre selon certaines tendances que l’on affectionne plus que d’autres, encore une fois inconsciemment.
Il faut savoir que pour jouer ce jeu de rôle, le bourreau a besoin que l’autre se place en victime pour être le bourreau.
C’est similaire pour le sauveur : il a besoin d’une personne en face de lui qui se met dans la posture de victime.
Et vous comprenez que la posture de victime recherche soit un sauveur, soit un bourreau.
Un exemple : Une victime peut se plaindre, être inconsciemment à la recherche d’un sauveur qui va l’aider, qui va faire à sa place, et va se retrouver face à une personne qui ne joue pas le rôle mais va lui dire de se bouger, d’agir d’elle-même. Selon la personne qui prend la posture de victime, elle va catégoriser l’autre comme un bourreau.
Comprenez bien qu’au sein d’une même conversation on peut changer de rôle tour à tour. C’est un véritable jeu de rôle qui se joue malgré nous.
En avoir conscience et sortir de ce jeu de rôles, en ne les jouant plus soi-même, permet de mettre fin au triangle de Karpman dans les relations.

La dépendance affective et le triangle de Karpman
Ces trois profils, ces trois rôles se retrouvent énormément dans la dépendance affective.
Le sauveur dépendant affectif
Le piège est de mélanger amour et envie de sauver l’autre, ce que l’on fait souvent dans la dépendance affective ( et même codépendance), car on peut confondre amour de l’autre avec le fait que l’autre ait besoin de nous.
Le vide intérieur, les manques affectifs que nous pouvons avoir dans la dépendance affective peuvent, en effet, nous pousser à confondre l’amour, le partage, la connexion sincère, avec le besoin d’être indispensable pour l’autre.
On va rapidement penser, en tant que dépendant affectif, que nous ne sommes pas assez à travers ce que nous sommes donc il faut que nous en fassions plus, que nous soyons indispensable pour l’autre.
Et cette position peut faire aller vers des personnes qui se placent en position de victime (nous parlons là de victime dans le besoin de l’autre : besoin de présence constante, besoin de trouver LA personne qui réglera ses problèmes à sa place, etc).
La position de sauveur est tellement enivrante pour une personne dépendante affective !
La dépendance affective nous fait penser que nous ne sommes pas assez pour être aimé et va donc nous donner envie de combler l’autre, d’être enfin celui ou celle qui va apporter tellement à l’autre !
Mais, finalement, ce qui se cache dans ce fonctionnement et ce rôle de sauveur que l’on prend à notre insu, c’est que l’on se fuit soi-même en se disant ( toujours inconsciemment) que nous allons enfin exister parce que nous apportons à l’autre. Et pourtant, l’amour ne se construit pas par ce que nous donnons, mais simplement par qui nous sommes et ce que nous choisissons de cultiver en nous et dans une relation.
La victime dépendante affective
La position de victime est également très appréciée par la dépendance affective, car elle est en demande d’un sauveur. Si, par contre, l’autre ne joue pas ce rôle, il devient son bureau.
En effet, nombre de personnes restent dépendantes d’une personne qui les fait souffrir, en les voyant comme leur bourreau tant qu’elle ne prend pas la position de sauveur. Ce sauveur qui va pouvoir changer son état émotionnel car la victime lui en donne le pouvoir et la responsabilité.
La position de victime, prise très souvent dans la dépendance affective, est tout à fait normale du fait que la dépendance est déjà engendrée par un manque affectif, un vide intérieur, des blessures qui nous amènent à tenter d’être comblé par l’autre, par ce qui est extérieur à soi.
C’est donc tout naturellement, dans la continuité, que nous pouvons aller à la recherche d’un sauveur pour perpétuer ce fonctionnement. Car nous ne pouvons pas nous combler par nous-mêmes, où nous avons besoin, très profondément besoin, de quelque chose ou quelqu’un qui est externe à nous.
La personne dépendante affective en position de victime tente désespérément de se combler par ce que lui apporte l’autre, en vain.

Conclusion
Nous parlons ici des deux rôles principaux retrouvés dans la dépendance affective, en ce qui concerne la personne dépendante affective.
Vous pouvez constater que la dépendance affective se concentre sur “ le faire” et non sur “l’être”.
La personne qui prend la position de sauveur cherche à être aimée pour ce qu’elle fait.
La personne qui prend la position de victime cherche à être aimée à travers ce que l’autre fait pour elle.
Prendre des positions, des rôles tels que sauveur et victime dans une relation créera toujours un jeu de rôle malsain, des dysfonctionnements dans la relation et c’est donc le risque que fait prendre la dépendance affective à la personne qui la vie.
C’est des fonctionnements complexes de la dépendance affective qui viennent avoir une profonde influence sur notre fonctionnement, sur le rôle que nous prenons dans la relation à l’autre.
C’est souvent un déséquilibre créé par ces prises de position, de rôle, qui prendra fin violemment
En sortir pas à pas, c’est reprendre possession de ce qui est de notre responsabilité, refaire la frontière entre besoin et amour, et mettre en place de nouveaux comportements qui n’entretiendront plus ce fonctionnement.
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Je suis très intéressée par le sujet de la dépendance affective !!!
Car je l’ai été.
J’espère que vous trouvez dans cet article des points qui vous enrichissent sur le sujet. Je vous souhaite une magnifique continuation.
Super l’article
Un grand merci.
Merci pour la clarté de votre article et ses exemples très concrets
Bonne continuation
Un grand merci à vous !