Les piège à déjouer quand on veut sortir de la dépendance affective

Les pièges à déjouer quand on veut quitter la dépendance affective

Quand on entreprend une démarche de quitter les comportements de dépendance affective, donc de sortir de la dépendance affective, on peut très rapidement entrer dans un engrenage vicieux où nous nous piègeons nous-même à l’accentuer alors que notre intention première est de vivre les relations avec plus d’apaisement. De vivre des relations plus saines, plus épanouissantes.

Cet article a pour but de mettre en conscience ce que nous pouvons machinalement mettre en place dans la meilleure des intentions pour quitter la dépendance affective, qui pourtant nous y enlisera plus profondément.

Nous allons aborder 3 pièges à mettre en conscience et qu’il vous revient de réajuster pour vous soutenir, et non plus vous nuire, dans votre démarche de quitter la dépendance affective.

S’excuser par la dépendance affective

Être dans un schéma, un fonctionnement de dépendance affective, avec tout ce que cela induit (peur de l’abandon, attachement amoureux anxieux, vide affectif, manque d’estime de soi, recherche de fusion avec l’autre, etc), ce n’est absolument pas une fatalité. Et plus encore, ce n’est absolument pas ce qui vous définit.

Le premier piège que nous abordons ici ensemble, c’est celui de se victimiser. D’être dans l’énergie à utiliser la dépendance affective comme excuse, comme prétexte, ou encore comme justification à nos comportements.

Exemple : “Oui je donne tout par amour et je m’oublie, c’est parce que je suis dépendant affectif” ; “Je fais des crises de jalousie, je tente de contrôler l’autre et ce qu’il fait, mais c’est parce que je suis dépendant affectif”. Il y aurait encore une quantité d’exemples, mais ceux-ci suffisent à comprendre de quoi nous parlons ici.

Dans cette énergie, cette mentalité, il n’y a pas d’évolution possible. Quand nous prenons notre énergie à nous justifier de ce que nous faisons, nous ne pouvons en même temps la passer à solutionner, à tenter différemment, à développer d’autres comportements.

Se victimiser est légitime, même nécessaire dans notre compréhension de nous-même et donc pour nous reconnaître envers nous-même. Oui, vous avez probablement eu un parcours et/ou des modèles, une éducation, des expériences de vie, qui vous ont conduit à ce schéma de dépendance affective.

Mais ensuite ? Parce que c’est là que sortir de la dépendance affective va se faire, dans cet “ensuite”. Que décidez-vous ? Que choisissez-vous pour vous ? Vers quelles relations et surtout vers quel bien-être relationnel souhaitez-vous aller ?

Car tout pourra réellement démarrer et évoluer sur votre décision et votre intention de ce que vous voulez dorénavant pour vous et pour demain.

Nous pouvons toujours trouver des raisons, mais nous évoluons lorsque nous nous mettons en quête de solutions, de ressources pour surmonter la problématique qui nous maintient dans l’inconfort.

Le piège à déjouer est celui de ne plus être la personne qui entretient ce qu’elle-même voudrait se voir quitter, et ici, nous parlons de la dépendance affective et de tous les comportements qu’elle induit.

Se définir par la dépendance affective

Il peut être si facile que de se mettre une étiquette, de se porter un jugement sévère et surtout qui manque clairement de conscience, en jugeant notre être tout entier par la dépendance affective.

Vous n’êtes pas la dépendance, vous n’êtes pas seulement dépendant affectif. Si nous voulions dire les choses de manière plus juste (et je vous invite sincèrement à le faire), nous dirions que vous avez développé un schéma de dépendance affective, ou des comportements de dépendance affective jusque là car ça a été pour vous votre meilleure manière de vous protéger et d’évoluer dans les relations aux autres, et même dans votre rapport à vous-même.

Insistons sur le “jusque-là”.

Si vous vous collez cette étiquette, si vous vous définissez uniquement par une infime partie de vous, vous négligez votre complexité, votre multitude, votre individualité riche et exponentielle. Ce qui entretient la mésestime de soi, cette mésestime qui nourrit si bien la dépendance affective justement.

De plus, si vous vous définissez uniquement par ce que vous souhaiteriez voir évoluer en vous, vous risquez grandement de l’amplifier. 

En effet, lorsque que l’on nourrit une idée, une croyance sur soi, nous continuons de penser, d’agir, de choisir, de réagir (inconsciemment) pour se prouver ce que nous pensons déjà.

Nous nous conditionnons continuellement à nous prouver ce que nous avons décidé de penser sur nous, et des preuves, nous allons nous en fournir en grand nombre dans ce contexte.

Vous n’êtes pas une dépendance affective, c’est une composante de vous. Et nous pouvons aller plus loin : ça a été une composante de vous, n’en faites pas quelque chose de figé pour qui vous êtes aujourd’hui et pour celui/celle que vous serez demain.

Ne vous cataloguez plus, car ainsi, vous ne faites qu’ancrer ce que vous voulez voir évoluer.

Fuir la dépendance affective

Dans la continuité de ce que nous venons d’aborder, vous pouvez rapidement vous retrouver face à un autre piège dans la démarche de quitter la dépendance affective : celui de la fuir.

Lorsque l’on tente de fuir, de rejeter, ou de diaboliser quelque chose, ce que l’on nourrit, c’est de l’importance. Dans cette pratique, vous accordez une telle importance à ce que vous tentez de fuir, que vous lui faites prendre toute la place et vous lui permettez d’exister encore et toujours, et plus fort.

Mais s’ajoute à cela également, un rejet de soi. Nous l’avons vu, la dépendance affective est une composante de soi, c’est un fonctionnement qui a été mis en place pour faire face, faire au mieux avec ce que vous avez pu.

La rejeter, c’est vous rejeter, c’est prendre le chemin inverse à ce qui est pourtant essentiel pour une démarche de quitter la dépendance affective : se reconnaître, reconnecter avec soi et ses besoins, se réaccorder de la valeur, développer un rapport à soi plus indulgent et bienveillant.

Il n’y a aucune bienveillance à rejeter une partie de soi.

Et si, à partir d’aujourd’hui, et peut-être avec l’aide de cette lecture, vous commenciez à apaiser votre regard sur vous et sur tout ce que vous avez tenté de faire au mieux jusqu’à aujourd’hui ? Si vous commenciez à vous regarder avec une vision plus large et plus juste, en reconnaissant votre grandeur et votre superbe capacité à donner et à vouloir connecter avec autrui ? Et ce ne sont là que d’infimes parties positives de vous lorsque vous vous regardez avec une vision d’ensemble et bien plus bienveillante.

Je ne peux que vous inviter à prolonger ce travail en ne diabolisant plus une partie de vous, mais en lui offrant votre compréhension, peut-être même gratitude d’avoir été présente jusque là, et en pouvant ainsi décider avec amour (et non plus rejet) ce que vous vous souhaitez dorénavant pour aujourd’hui et demain.

En amour ou en amitié, au travail ou dans d’autres circonstances, la dépendance affective peut se trouver dans tous les domaines. Caractérisée par un besoin excessif et systématique d’avoir l’approbation de l’autre, elle mène à des comportements d’attachement exagéré et à une grande crainte d’être abandonné.

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6 Commentaires

  1. Valerie Juan

    Merci pour la mise a disposition gratuite de vos conseils

    Réponse
    • Esther

      Merci à vous de cette reconnaissance et de la valeur que vous accordez à ce que je partage avec vous.

      Réponse
  2. Laurence ROSA

    Merci énormément pour ce texte j’ai les larmes qui me montent tellement cela me parle … je retrouve la bienveillance avec moi même comme vous expliquez et je travail à me détacher de l’approbation des autres …🥰

    Réponse
    • Esther

      Merci à vous pour ce beau partage. Je suis vraiment ravie pour vous de cette intention que vous vous apportez dans votre démarche, et je vous souhaite une très belle continuation dans celle-ci.

      Réponse
  3. COURRENT

    Merci de vos conseils bienveillants , articles et vidéo mises à disposition . Depuis quelque mois vous me permettez de me comprendre,me recentrer ,me réajuster avec moi même ☺️👍
    Passez une belle journée .

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    • Esther

      Merci beaucoup pour votre commentaire, je suis ravie si les contenus que je partage avec vous soutiennent cette démarche personnelle.
      Merci de leur accorder cette valeur.

      Je vous souhaite une très belle continuation et réalisation.

      Réponse

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